
Savoir faire pour les cultivateurs
Le viotrap est un moyen de lutte contre la mouche de l’olive qui doit être appliqué à temps selon les instructions, étant donné que la mouche de l’olive même pendant des saisons de peu de population porte du dommage aux olives.
Il faut noter que chaque femelle pond 180 à 350 œufs, desquels les 50% (la moitié) dans la génération suivante sont de nouveau des femelles, donnant une attaque potentielle qui est capable de provoquer en deux générations des dommages immenses si les conditions climatiques sont favorables.
En Grèce de 3 à 5 générations par ans ont été observées. Ainsi si une seule femelle trouve les conditions idéales et si ses descendants ne seront pas traités de quelque manière, elle donnera des populations de plus qu’un milliard (1.000.000.000) d’insectes.
Il faut aussi noter que même si la mouche de l’olive est un insecte monophage dans l’olivier, comme adulte elle utilise d’autres sources d’alimentation qui l’aide à être plus active et plus agressive, mais aussi pour pouvoir survivre dans des conditions défavorables.
Saison d’application : le temps exact d’application change en fonction des conditions de l’année et pour la Grèce c’est du 1er juin au 20 juillet et la manière pour déterminer la date exacte peut et doit se faire avec des pièges « McPhail ».
Pour 2010 la fructification est estimée très précoce dans les régions du sud du pays et la suspension des pièges doit se faire en mai.
La saison convenable pour suspendre les pièges est pendant le début des vols des mouches de l’olive et avant que les femelles deviennent fertiles.
Fonctionnement du piège : le piège détruit les populations du Dacus dès les 3 à 4 premiers jours de son fonctionnement, ayant la capacité de détruire des milliers d’insectes par jour.
Le piège ne peut pas tuer les œufs qui sont déjà nés et les femelles migrateurs qui sont prêtes à pondre et qui viennent d’oliveraies avoisinantes.
Une bonne mesure appliquée est de réduire la fertilisation de l’azote et l’irrigation, en évitant l’eutrophisation de l’olivier, la partie qui attire la population entière de la mouche de l’olive de la région environnante.
Évaluation des substances actives
La mouche de l’olive constitue mondialement le problème majeur des cultures de l’olive. Divers moyens sont utilisés pour y faire face, dont les méthodes de destruction massive, qui consistent à attirer la mouche de l’olive, la piéger, puis la tuer avec un insecticide. L’attraction se fait au moyen de substances attractives alimentaires (sels ammoniacaux et protéine hydrosoluble) qui attirent les deux sexes et de la phéromone femelle qui attire les mâles.
Phéromones sexuelles
La phéromone sexuelle attire les mouches mâles de l’olive qui recherchent des mouches femelles pour l’accouplement. De nombreux agronomes ont signalé qu’à partir du milieu du printemps et jusqu’à la fin de l’été, les mouches mâles de l’olive sont indifférents à la phéromone. D’autres, prétendent que les phéromones attireraient les mâles lors du coucher du soleil.
Par ailleurs, il faut savoir que la mouche de l’olive se dirige vers des régions à microclimat favorable, même en dehors des oliveraies auxquelles elle revient quand les conditions climatiques le permettent. En effet, la mouche de l’olive quitte les régions dont l’été est chaud et sec préférant celles qui sont plus fraiches et elle y retourne en automne, quand la température baisse et l’humidité augmente.
Il faut noter que dans l’hypothèse d’un taux de migration faible, le contrôle d’une région au moyen de phéromones s’avère inefficace, alors que les pièges aux substances attractives alimentaires contrôlent autant les populations migratoires que celles déjà existantes.
Sels ammoniacaux
Les sels ammoniacaux attirent la mouche de l’olive tant que les températures sont élevées et permettent la production d’ammoniac. Dans une expérience comparative qui s’est déroulée au Centre Agronomique de Crète durant la période du 1/11 au 15/12 inclus, les pièges Mc Phall au Sulfate d’ammoniac n’ont capté aucun insecte. La température moyenne durant cette période était comprise entre 8,1 et 17,4 ˚C.
Substances attractives de nature protéinique
Diverses études ont prouvé que parmi les substances attractives utilisees, la plus efficace s’avère être la protéine hydrosoluble, qui fonctionne à toutes les températures. Une expérience comparative a été réalisée au Centre Agronomique de Crète, parmi 5 substances attractives différentes sur des pièges Mc Phall, de sulfate d’ammoniaque, protéine hydrosoluble à 1%, 2% et 5% et le gel de nature protéinique utilisé sur le piège DAKOFAKA®. Il en résulte que la protéine hydrosoluble à 2% était plus attirante et que les 3 autres attractifs protéiniques avaient la même efficacité, alors que l’ammoniac n’a capté aucune mouche de l’olive.
Attractivité spécifique de la mouche de l’olive
Le grand avantage de la phéromone, est qu’elle ne nuit pas aux insectes utiles. Il en est de même des sels ammoniacaux, qui attirent principalement les mouches de l’olive ou autres diptères frugivores (p.ex. la mouche méditerranéenne) mais pas les insectes utiles. En ce qui concerne les protéines hydrosolubles, elles présentent l’inconvénient d’attirer, indépendamment de leur taux de concentration, de nombreux insectes, notamment diptères et lépidoptères, mais aussi des insectes utiles tels que les chrysopes et des hyménoptères parasitoïdes. En revanche, le gel de nature protéinique utilisé pour le piège DAKOFAKA® s’est avéré attirer de façon sélective la mouche de l’olive.
Conclusions
D’après les constatations que nous venons de citer, nous pouvons conclure que les substances attractives de nature protéinique sont plus efficaces que les sels ammoniacaux et / ou phéromones, constituant le meilleur choix pour combattre et faire face à la mouche de l’olive, sachant que les sels ammoniacaux et phéromones constituent une technique non-viable, ne serait-ce en raison de la mauvaise acceptabilité des femelles.
Un désavantage considérable des attractifs de nature protéinique est qu’ils attirent d’autres insectes que la mouche de l’olive. Ce problème a été résolu avec l’emploi du gel utilisé par le piège DAKOFAKA®, dont la combinaison de deux attractifs alimentaires constitue la meilleure solution des stratégies d’attraction et destruction de la mouche de l’olive et de la mouche de la Méditerranée.
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